Idrice termina de dispenser ses soins à Erédir puis lui mit une tape douloureuse dans le dos.
[Idrice]
-C'est bon, tu peux te lever.
[Erédir]
-Je te remercis. Dit-il en s'étirant.
-Donc là on doit attendre que le bateau soit réparer, tu sais combien de temps ça va prendre ?
[Idrice]
-Vu les dégâts et prenant en compte la cérémonie que va organiser mon père pour ceux qui sont morts, je dirais trois jours environ.
[Erédir]
-Bon alors ça nous laisse trois jour de plus pour parfaire ton entrainement. Suis moi, on commence maintenant.
Erédir quitta la cabine pour revenir sur le pont suivit rapidement par Idrice.
Idrice reprit donc son entrainement avec Erédir. Les marins entreprirent les réparations et le lendemain, Cursevad organisa une cérémonie pour honnorer les marin morts durant le combat. Les corps encore sur le navire étaient lester et lâcher en mer pour qu'ils coulent et les marins chantèrent une ôde funéraire de leur communauté. Erédir assista avec humilité à la cérémonie, laissant ensuite les marins à leur deuil.
Les travaux reprirent dans l'après midi et le bateau fut en état deux jours plus tard.
Le voyage put ainsi reprendre sans encombre. Au rythme des entrainements et des beuveries nocturne avec les marins.
Quatre jours plus tard, le matin du Samérium 25 quartor 248, l'entrainement d'Idrice fut interrompu par la vigie.
[Vigie]
-Terre en vue !! Ce sont les côtes de Tharsult !!
Au cri de la vigie, Erédir se précipita à la proue du vaisseau pour distinguer l'île de Tharsult. Il put alors voir une île immense qui s'étendait devant lui faisait dans les 200km de large. L'île semblait presque entièrement recouverte d'une vaste forêt et un sommet montagneux culminait en son centre.
Cursevad se rapprocha lui aussi.
[Cursevad]
-Nous y voilà enfin, c'est Tharsult, on sera à Urbeth dans l'après midi.
[Erédir]
-Alors on est enfin arriver, c'est parfait.
Cursevad donna alors quelques ordres et le navire commença à virer de bord pour contourner l'île par le nord. Ce faisant, Erédir put constater que l'île ne faisait qu'une vingtaine de kilomètres de large d'est en ouest et qu'une seconde île, plus petite se trouvait à quelques kilomètres à peine à l'est de l'île principale.
La forme des deux île donnait un aspect vaguement triangulaire à l'archipel et les passages permettant de rejoindre la portion d'océan entre les deux îles semblaient assez difficile à manoeuvrer. Cursevad avait prit la barre en personne et même Idrice participait à aider au guidage du bateau au travers des énormes récifs qui parsemaient le rivage sur des centaines de mètres, ralentissement énormément la progression du navire.
Toujours à la proue du navire, Erédir put commencer à apercevoir une ville portuaire sur la côte de Tharsult, à peu près à la moitié de sa longueur et se trouvant à moins d'un kilomètre du bateau. Après avoir frôler de très très près un récif, Cursevad ordonna de remonter les voiles et fit stopper le navire.
Il revint alors auprès d'Erédir.
[Cursevad]
-Dis moi gamin, tu vois le port là bas, c'est Urbeth. Le problème c'est qu'il est très difficile de l'atteindre avec un voilier comme le nôtre. En temps normal j'aurais pris le risque, mais toi, je sais que t'es capable d'aller jusque là bas en volant non ?
[Erédir]
-Oui tout à fait, vous pouvez me laisser ici, je me débrouillerais pour la suite. Erédir et Cursevad s'échangèrent une franche poignée de main.
-Je sais qur ce voyage vous à été coûteux en homme, je vous en suis redevable.
[Cursevad]
-Bah, ce sont les risques du métiers. Et puis je regrette rien, ce voyage m'a rappeler mes vieilles aventures quand je parcourais encore les océans les plus dangereux du globe ! Dit-il en ponctuant sa phrase d'un rire fort.
Idrice se précipita alors vers Erédir
[Idrice]
-Attends, tu vas pas partir comme ça, si soudainement !
Erédir lui ébourriffa les cheveux viigoureuisement.
[Erédir]
-On savait tout les deux qu'on devrait se séparer quand j'arriverais sur l'île. Mais je suis très heureux d'avoir fait ta rencontre Idrice. J'espère qu'on se reverra quand tu seras devenus capitaine.
Erédir prit alors le manuel de remise en forme dans son sac et le donna à la jeune fille.
-Tiens prends ça, lis le et tu deviendra plus forte, c'est tout ce que je peux te léguer.
Idrice prit le manuel, le regard triste et retenant ses larmes.
[Idrice]
-Je reviendrais te voir, sois en sur, c'est pas ces satanés récifs qui m'en empêcherons !
Erédir regarda tendrement Idrice.
[Erédir]
-J'espère bien, je compte sur toi.
Erédir fit quelques pas en arrière, salua une dernière fois Idrice, Cursevad et les marins avant de revêtir l'armure du dragon, de devenir invisible et prendre son envol.
Sous les aurevoir des marins, le moine vola en direction du port. Rapidement, les voix sur l'apocralyphe devinrent un fin murmure au loin. D'un dernier regard, Erédir put voir les voiles du navire à nouveau gonflées par le vent alors que ce dernier manoeuvrait pour s'éloigner des récifs.
En quelques minutes, il arriva proche de la côte d'Urbeth. C'était une cité d'environ 2500 habitants qui n'avait aucunes fortifications ou protection visible. Aucuns voilier ou navire marchand n'était amarrer au port, ce dernier n'accueillait que de petit navires de pêches et quelques rares bateau de loisir. Les abords de la ville était rapidement repris par la forêt qui peuplait la majoritée de l'île.
Erédir commença à survoler la ville à la recherche d'une taverne. Il put constater que la ville était quand même surveillée par une milice locale mais cette dernière se bornait à quelques patrouille d'hommes d'armes en duo et la ville semblait relativement calme. La première auberge qu'Erédir repéra s'appelait la Mésange Fringuante. L'établissmeent en forme de L avait l'air assez convenable vu de l'extérieur et semblait plutôt fréquenté.
Erédir trouva une ruelle vide à quelques rues de l'auberge. Il s'y posa pour redevenir visible et se diriger vers l'auberge. Erédir sentait les regards des habitants se tourner vers lui et il compris rapidement que l'armure qu'il portait était à l'origine de cet étonnement. Le moine entra dans l'auberge, la salle principale pouvait accueillir une bonne trentaine de personne, et il s'en trouvait une bonne vingtaine actuellmeent dans le bâtiment. Les murs, propres te lisse témoignaient de la bonne tenue de l'établissement, une douce odeur de cuisine se mélangeait aux odeurs de tabac et d'alcool. Derrière le comptoir un gnome assez jeune rigolait et plaisantait avec sa clientèle tout en servant des bières. Deux jeunes femmes s'occupaient du services aux quelques tables de l'établissement. Sur le coté, Erédir put voir une porte qui donnait accès à des bains publics et un prêtre semblait vendre ses service de guérisseur dans l'auberge.
L'entrée d'Erédir imposa un étrange calme en quelque secondes. Une ambiance peu convaincante qui était rompue à l'occasion par des murmures suspects.
Erédir se rapprocha du bar mais en chemin, un humain de forte stature vint lui barre la route.
[Humain]
-Eh, t'es qui toi, je t'ai jamais vus ici !
[Erédir]
-Un humble voyageur, rien de plus. Erédir continua sa route en contournant l'homme. Ce dernier ne chercha pas à l'arrêter mais l'interpela.
[Humain]
-Je sais pas qui tu es, mais fais pas de conneries. Si tu commence à faire du grabuge on saura s'occuper de ton cas !
[Erédir]
-Il n'y-aura pas de problème. Fini-t-il d'un ton très calme.
Erédir s'approcha alors du bar et posa une pièce de platine sur le comptoir. Et appela le tavernier.
[Erédir]
-Il me faut une pinthe et des informations si vous pouvez.
Lentemant, l'ambiance dans la taverne retomba et chacun reprit peu à peu ses affaires. Erédir se sentait toutefois constemment surveillés par certains hommes dans l'établissement.
Le gnome se rapprocha, intéressé par la pièce de platine.
[Tavernier]
-Excusez la réaction, mais on à pas l'habitude de voir des étrangers débarquer ici. En plus ça fait des mois qu'on à pas vu un bateau du continent. Je m'appelle Urangarmikk Acier. Pour la pinthe je suis votre homme, mais pour les informations ça dépend de ce que vous cherchez. Dit-il en servant une pinthe de bière brune à Erédir.
Erédir prit une bonne gorgée de bière avant de reprendre.
[Erédir]
-Est-ce que le nom de Soïchiro vous dis quelque chose , Il aurait vécu ici et je suis à sa recherche. J'aurais aimer en apprendre plus à son sujet.
[Urrangarmikk Acier]
-Soïchiro ? Vous êtes sur de vous ? Parce que Soïchiro ça ne me dit rien mais je sais où trouver les Ichiros.
[Erédir]
-Les Ichiros ? Dit-il intéressé en buvant encore une gorgée de bière.
[Urrangarmikk Acier]
-Oui les Ichiros. C'est peut être eux que vous cherchez. C'est une tribu un peu primitive qui vit dans la forêt de Tharsult. Ils ont plusieurs villages au sein de la forêt et on commerce un peu avec eux de temps en temps.
[Erédir]
-Non, l'homme que je cherche s'appelle bien Soïchiro. Mais peut être que ces Ichiros savent quelque chose sur lui. Vous pourriez m'indiquer où les trouver ? Dit-il en faisant glisser la pièce de platine vers le gnome en gardant le doigt dessus.
[Urrangarmikk Acier]
-Moi je sais pas vraiment où ils se trouvent. Mais je peux vous présenter un guide qui à l'habitude d'aller jusqu'à leur village, et il parle même leur langue.
[Erédir]
-Présentez le moi et la pièce est à vous.
Le gnome retira le tablier qui entourait sa taille et ouvrit la porte derrière lui qui donnait sur les cuisines.
[Urrangarmikk Acier]
-Torel !! Je m'absente quelques minutes, tu peux t'occuper du service un peu !! J'en ai pas pour longtemps !!
Le gnome revint ensuite d'un pas rapide, passant devant Erédir.
[Urrangarmikk Acier]
-Suivez moi, je vous amène chez lui !!
Erédir reprit sa pièce et suivit le gnome. Ce dernier le guida à quelques rues de son auberge jusqu'à une modeste maison en bois qui ne se détâchait des autres que par la présence d'une niche dans laquelle un chien dormait tranquillement. L'animal ouvrit un oeil fatigué à l'arrivée d'Erédir et du gnome et poussa un aboiement poussif avant de retourner à sa sieste.
Urrangarmikk s'approcha de la porte et frappa énergiquement à cette dernière.
[Urrangarmikk Acier]
-Vous allez voir, c'est un des meilleurs guide de la ville.
Erédir patienta quelques secondes et la porte s'ouvrit sur une elfe aux cheveux brun nouée en une haute queue de cheval. Elle portait une robe classique sur laquelle Erédir remarqua quelques tâches de nourriture.
[Elfe]
-Urran ?! Qu'est-ce que tu me veux ?
[Urrangarmikk Acier]
-Salut Ezeerbal, j'ai un client pour toi. Cet étranger cherche à rencontrer les ichiros.
Erédir s'avança d'un pas.
[Erédir]
-Bonjour, je m'appelle Erédir, je suis à la recherche de Soïchiro, le créateur des arts martiaux. J'en ai discuter un peu avec messire Acier et il m'a parler des Ichiros. La similitude entre les noms me laisse penser qu'ils peuvent m'aider à le retrouver.
[Ezeerbal]
-Vous voulez que je vous conduise à leur village. Moi je veux bien mais je ne suis pas guide par bonté d'âme vous savez, c'est mon métier.
[Erédir]
-Tenez, ça c'est à vous. Dit-il en donnant la pièce de platine au gnome.
-Votre prix sera le miens.
[Ezeerbal]
-Voilà ce que j'aime entendre. Le village le plus proche est à deux jours de marche, j'espère que vous n'avez pas peur de dormir en pleine forêt. Et il vous en coûteras 20 pièces d'or.
[Erédir]
-Non, dormir à la belle étoile ne me fait pas peur et c'est bon pour les 20 pièces d'or. Erédir sortit 10 pièces d'or de sa bourse et les donna à Ezeerbal.
-Vous aurez le reste une fois au village.
L'elfe prit les pièces d'or avant de reprendre.
[Ezeerbal]
-Alors je crois qu'on à un accord. Il est trop tard pour partir maintenant, on se retrouve demain à l'aube devant la Mésange Fringuante.
[Erédir]
-Très bien, je vous dis donc à demain. Erédir se tourna ensuite vers le gnome.
-Vous avez une chambre j'imagine ?
[Urrangarmikk Acier]
-Bien sur et même plusieurs. Vous savez on à tellement peu d'étrangers qui passent ici que les clients se bousculent pas pour dormir.
[Erédir]
-Alors je vous prendrais la plus spacieuse. Allons-y. Erédir salua l'elfe et commença à retourner vers l'auberge.
Erédir et Urrangarmikk retournèrent à l'auberge. A son arrivée, le gnome fut arrêter par l'homme qui avait barrer le passage à Erédir plus tôt.
[Humain]
-Urran, ça va ? T'as pas de problème au moins.
[Urrangarmikk Acier]
-Raaahh !! Mais non, détends-toi un peu Fanor, je fais des affaires c'est tout. C'est toujours pareil avec toi, quand un étranger arrive en ville t'es plus tendu que la culotte d'une pucelle dans un camp d'orque !!
Sur ces mots, Urrangarmik retourna à son comptoir où un elfe noir avait prit sa place au service.
[Urrangarmikk Acier]
-Merci Torel, tu peux retourner aux cuisines j'en ai fini avec ce que j'avais à faire. L'elfe noir salua Erédir avant de retourner dans les cuisines.
Erédir suivit Urrangarmikk et attend qu'il me donne les clefs de la chambre. Le gnome chercha un instant sous son comptoir et sorti un clef accompagné d'un porte clef en bois gravé du chiffre 3.
[Urrangarmikk Acier]
-La chambre 3, au premier. Ca vous fera 2 pièces d'argent... et vous avez aussi accès gratuit aux bains.
[Erédir]
-Très bien. Erédir paya le gnome, prit la clef et monta à l'étage pour trouver sa chambre. Il put constater que l'étage semblait complètement vide, les autres chambre paraissaient toutes libres. Erédir entra dans sa chambre et y trouva une pièce relativement confortable. Un grand lit double avec des draps en coton, un coffre de rangement, un râtelier d'armes, un portoir à armure ainsi que deux tables de chevets chacunes équipées d'un bougeoir. Une autre porte donnait sur une petite salle d'eau avec une bassine permettant d'y faire une taoilette rapide.
Erédir se déséquippa et se détendit un peu; Il fit une rapide toilette dans la salle d'eau et se reposa sur le lit, appréciant la douceur d'un lit confortable après le long voyage qui l'avait mené jusqu'ici à dormir sur une petite couchette.
Il patienta jusqu'au soir et s'endormi très tôt.
Dimérium 26 Quartor 248
Erédir se réveilla à l'aube, alors que les premiers rayons du soleil s'élevant au dessus du port filtraient à travers la fenêtre de sa chambre.
Erédir se leva, se passa un peu d'eau sur le visage puis remit son équipement avant de descendre au rez de chaussé.
En arrivant dans la salle principale, il n'y trouva qu'un seul autre client qui prenait un petit déjeuner très matinale à base de pain, de fromage et... de liqueur.
Derrière le bar se trouvait Torel, l'elfe noir qu'Erédir avait aperçut la veille.
Erédir s'approcha du comptoir pour s'adresser à l'elfe noir.
[Erédir]
-Bonjour, qu'est-ce que vous servez poyur le petit déjeuner ?
[Torel]
-Bonjour, on à du pain frais avec du fromage de chèvre, de la confiture de mûre ou du miel.
[Erédir]
-Et bien je vais prendre le tout.
[Torel]
-Très bien, installez-vous je vous apporte ça.
Erédir obéit et s'installa à une table. Il attendit quelques minutes et Torel revint en lui servant une planche de bois sur laquelle se trouvait trois épaisses tartines de pains chacunes tartinée différement.
[Torel]
-Vous voulez boire quelque chose avec ça ?
[Erédir]
-Un verre de lait ira très bien.
Torel retourna au comptoir et revint avec un grand verre de lait de chèvre. Erédir paya les 4 pièces de cuivre que lui demanda Torel puis apprécia son petit déjeuner avant de sortir de l'auberge. Dans la rue, Erédir vit alors une jeune femme s'approcher de lui et il lui fallut quelques secondes pour se rendre compte qu'il s'agissait d'Ezeerbal. L'elfe n'avait plus du tout la même allure que la veille. Elle portait une armure elfique d'impressionante facture et avait un arc composite de grande qualité dans son dos. De plus, à son coté marchait un tigre blanc majestueux et tout en muscle qui semblait parfaitement dressé.
[Ezeerabal]
-Ah te voilà. Tu es près ?
[Erédir]
-On ne peut plus près, je te suis.
[Ezeerbal]
-Tu es sur ? On va traverser la forêt, ton armure va te gêner.
[Erédir]
-Non mon armure ne pèse rien, un effet magique annihile son poids.
[Ezeerbal]
-Je vois. T'es pas monsieur tout le monde toi, ça se voit tout de suite. Bon allons-y, on à de la route. Dit-elle en se mettant en marche.