MONTA

Monta suivait la rivière Ghalagar au sein du marais qui l'avait vu grandir. Après quelques heures de marche, il arriva à la lisière du marais, sur la rive du lac Halruaa.

Le lac était un point central du royaume d'Halruaa et ce dernier faisait presque 100 kilomètres de diamètres, ne permettant pas d'en voit la rive opposé. Trois fleuves se jetaient dans ce lac, l'Halar à l'ouest, l'Haluar au nord et la Maeru à l'est. Au sud, le lac s'ouvrait en un grand estuaire qui s'évasait sur 200 kilomètres avant de se déverser dans l'océan. 

En longeant la rive de l'estuaire, Monta savait qu'il arriverait jusqu'à la capitale Halagard. 

Pour rejoindre Halabahh, il lui fallait longer la rive du lac Halruaa vers le nord sur quelques kilomètres puis traverser le fleuve Halar.

Je longe le lac jusqu'à trouver un pont ou un chemin qui me permet de traverser facilement la rivière et je continue ma route en direction d'Halabaah

Monta longea la rive de l'Halruaa jusqu'à rejoindre l'Halar. Il longea le fleuve sur quelques kilomètres mais la partie la plus proche du lac était large de plusieurs kilomètres et aucuns pont ne pouvait l'enjambé.

Je cherche un port, un village ou une ville à proximité et m'y dirige.

Monta ne repéra aucune trace de civilisation à l'horizon. Au sud il ne voyait que la lisière du marais qu'il avait quitter. Le fleuve suivait une direction nord ouest et au loin il ne pouvait voir que les hauts sommets de la paroi septentrionale à plusieurs jours de marche.

Je continue à longer la rivière en respectant les consignes de mon père.

Monta continuait de longer le fleuve qui se rétrécissait peu à peu au fur et à mesure que Monta en remontait le cour. Il marcha ainsi durant de longues heures jusqu'à ce que la faim ne vienne se rappeler à lui alors que le soleil commençait à se coucher derrière les montagnes.

Je cherche un arbre sous lequel je mange et ensuite allume un feu avec les divers brindilles que je trouve au sol puis m'endort sur ma paillasse.

Monta était au bord du fleuve, au milieu des plaines de terres qui remplissaient la majorité du royaume. L'essentielle de la végétation se cantonnait à quelques touffes herbeuses disparates et quelques petits buissons solitaires.

Je défriche une zone assez grande pour m''y installer, arrache les branches des divers buissons, ramasse des herbes sèches ainsi que des cailloux et fait un cercle avec ces pierres trouvés au sol et légèrement sous-terre afin de faire un feu en son centre. Dès que le feu ait pris, je m'endors sur ma paillasse à côté.