PRIAM REDFOX : CHAPITRE 2

[Colonel Harack]

-Ce serait bien inutile, je suis missionné par mon dieu même, et lui seul me fera dévié de mon devoir. Aussi je vous prierez de bien vouloir rebrousser chemin.

- Votre dieu abandonnerait donc notre monde alors qu'il tente de le protéger en gardant l'Aveugle prisonnier? Je dois avouer que j'ai bien du mal à comprendre votre logique...
Tout en invoquant l'armure de la nature:
- Je suis sans doute quelqu'un de borné, un être qui ne réfléchit qu'avec les muscle. Mais il y a une chose dont je suis sûr, c'est que dans ce monde où j'ai grandi, il y a des vies que je dois protéger. Et même si je suis trop faible pour prétendre être celui qui détruira cette menace, je dois tout donner.
L'invocation se termine avec une épée au feu ardent et une épée à la lame sanglante.
- Et si je dois vous tuer pour pouvoir rejoindre les miens, je suis prêt à me salir les mains.

Murilin se mit lui aussi en garde, prêt à en découdre.

[Colonel Harack]

-Si il doit en être ainsi. Le jugements des dieux décidera de quel coté est la raison.

Après un rapide mouvement de moulinet, le colonel Harack frappa le manche de son marteau au sol, ce qui généra un profond grondement, s'élargissant comme une onde dans la pièce.

Sans plus attendre, j'attaque avec l'épée acérée au niveau de son bras droit avec une estoc.

Priam et Murilin chargèrent le colonel Harack et tout deux le traversèrent comme s'il ne s'agissait que d'une illusion, leur coup ne semblait avoir aucuns effets sur lui.

[Colonel Harack]

-Votre détermination est à ce point importante que vous ne reculeriez devant rien n'est-ce pas ?

Je me redresse et fais face à lui.
- Nous ne reculerons devant rien ni personne pour que notre monde soit sain et sauf. Bien que ma vie ne m'appartienne plus entièrement, je suis sûr que celui qui partage mon âme est d'accord avec moi: notre vie est insignifiante comparée à des milliards d'autres et si nous devons la perdre pour les sauver, nous sommes prêts à faire ce sacrifice.
J'invoque deux lames spectrales pour remplacer mes deux armes et reste en position défensive.

[Colonel Harack]

-Alors il n'est plus la peine que j'essaye de faire impression. Tel que vous me voyez là, je ne suis plus que l'ombre de ce que j'étais, un simple souvenir d'une époque perdue. Je n'ai depuis bien longtemps, plus les moyens de m'opposer à ceux qui voudraient passer cette salle.

Bien que méfiant, je décide lui faire confiance et me détends légèrement, conservant mon équipement tout de même au cas où.
- Pourquoi changez-vous d'avis?

[Colonel Harack]

-Je ne change pas d'avis, j'ai juste aucuns moyen de vous arrêter.

Il frappa de nouveau son marteau au sol, générant une nouvelle onde dans la pièce.

[Colonel Harack]

-Voilà tout ce dont je suis encore capable à ce jour.

- Je vois.
Je romps l'invocation.
- Si j'avais une autre solution, je préférerais que cet Aveugle reste ici sous votre garde.