LAURIAN NARAËN : CHAPITRE 2

[Lidda]

-Oui, j'y passait souvent il-y-à une époque. Quand je devais rester dans cette ville, c'est ici que je prenais une chambre.

- cela fait du bien pour une fois de pouvoir profiter d'un repas à table, sans être inquiété par de potentiel assassin ou des sortes de demi-dieu créant une réalité parallèle, dis-je d'un air narquois.

[Lidda]

-Tu as raison, une vie tranquille c'est quand même bien. Viens on abandonne tout et on va se trouver une petite ferme pour s'installer à l'écart de la ville et être tranquille. Dit-elle avec une ponte d'ironie.

Je rigole à sa proposition :

- Dire qu'il y a quelques mois j'aurais rêvé d'une vie comme ça. Et puis combien de temps tu tiendrais toi, à rien faire dans une ferme, sans pouvoir bouger quand tu le souhaites ? Une semaine ? Deux à la rigeur ?

[Lidda]

-Je crois que ça se compterais en jour, voir en heure.

- C'est bien ce que je pensais, tu ne m'avais pas l'air d'une casanière. Tu as toujours vécu sur les routes ?

[Lidda]

-D'aussi loin que je me souviennes oui. Mais ça fait déjà quelques années que j'ai Saradush comme point de chute plus ou moins fixe.

- Dire que j'ai plus voyagé ces quelques derniers jours que durant toute mon existence, une vie sur les routes me semblait totalement impossible. J'imagine que je commence à m'y faire ... En parlant de route, tout est prêt pour notre dernière étape ?

[Lidda]

-Oui ne t'inquiète pas. J'ai tout préparer.

- Bon, et la destination finale, on peut en parler ou tu tiens toujours à rester mystérieuse ?