RAÏMA MODAL : CHAPITRE 2

[Materi le sombre]

-C'est bien ce que je compte faire. Mais pour ce soir, nous devons nous reposer et nous réorganiser. Rose, tu es l'élite des cambrioleurs, les règles sont claires. C'est toi qui décide en attendant le rétablissement du chef.

[Rose rouge]

-Je pense que tu as raison. Pour l'instant nous devons encaisser ce coup. La guilde va devoir s'en remettre. Et Belchalwe n'est pas le seul problème. Notre influence va baisser suite à ce coup d'éclat, beaucoup de nos partenaires risquent de nous lâcher et d'autres guildes vont prendre nos territoires.

-Tres bien, en effet c’est le mieux à faire pour le moment.

Apres quelques instants, je m’adresse à Matéri

-En revanche Materi, quand tu iras t’attaquer à Belchalwë, je veux en être ! Je veux lui faire payer sa trahison.

[Materi le sombre]

- Tu ne fais pas partie des recouvreurs, ce n'est pas ton travail. Et puis... Je travail seul.

Sur ses mots, Materi quitta le petit groupe et laissa Rose seule avec Raïma.

La voleuse regardait Materi avec un air surprise.

-Décidément, le contact humain n'est pas son point fort...

[Rose Rouge]

-Matéri ne prend jamais de mission de lui même, il agit toujours sur les ordres de Rannik dans les missions les plus périlleuses. S'il à décider de lui même de s'occuper de Belchawë... il n'en à plus pour longtemps.

-Après tout je peux comprendre sa réaction. Quand je vois l'effet que ma fait la trahison de Belchalwë alors que je ne fais partie de la guilde que depuis très peu de temps, j'imagine que c'est encore pire pour Matéri.

[Rose Rouge]

-La guilde est un peu la seule famille qu'il n'ai jamais eu. Alors quand quelqu'un s'attaque à elle... 

-Bon c'est pas tout ça, mais toi aussi, il faut te reposer. Vas au dortoir, il devrait encore-y-avoir un lit de libre, installe toi là bas pour le moment. On-y-verra plus clair demain.

-Hm. Bonne nuit Rose rouge.

Je me dirige vers le dortoir et, après avoir trouvé un lit libre je retire mon équipement et me couche.

Le dortoir était assez réduit et ne contenait que trois lits superposés dont quatre places étaient déjà occupées ne laissant que deux lits inférieurs de libre.

Je prend le lit le plus proche de moi, me desequipe et me couche.