ESKARYNA : CHAPITRE 3

Selinda laissa Eskaryna et s'éloigna de la maison en direction de la ville.

La shugenja retourna chez elle, passant par l'encadrement qui accueillait auparavant sa porte d'entrée.

Je vais retrouver Yoldrasiir.

- Que penses-tu qu'il faille faire ? Je suis plutôt d'idée de nettoyer la ville avant de partir à la chasse aux forteresses.

[Yoldrasiir]

-Je me demande si les autres forteresses vont être averties de la destruction de ces trois là. Si c'est le cas, il-y-à fort à parié que les croisés font faire du zèle dans les mois à venir.

[Anwynn]

-Et pourquoi on ne ferais pas les deux à la fois ?

[Yoldrasiir]

-Les deux en même temps ?

[Anwynn]

-Attaquer les forteresses et nettoyer la ville en même temps. Moi, maman et oncle Sawao pouvons nous occuper des forteresses pendant que toi tu t'occupe de la ville.

- Je pense que Yoldrasiir serait plus efficace pour nettoyer les forteresses que la ville, il peut réduire une forteresse en cendres en quelques minutes, alors que l'objectif n'est pas vraiment de brûler la ville. D'autre part tu connais bien mieux Selinda que nous. Si on se sépare en deux groupes pour faire les deux en même temps il serait peut être mieux que Yoldrasiir aille attaquer les forteresses avec soit Sawao soit moi et que soit Sawao soit moi restions ici pour nettoyer la ville avec toi. J'aurais bien aimé aller brûler des forteresses mais j'ai peur que si Sawao ait à traiter avec des soutiens de la vipère rouge cela dégénère vite en bain de sang...

[Yoldrasiir]

-Je suis d'accord avec ta mère. Si on se sépare, je préfères que tu reste ici avec elle. Même s'ils sont infiltrés en ville, les croisés d'ici resteront moins dangereux qu'une forteresse entière.

- Alors c'est décidé. Ou est Sawao ? Il faut lui demander si ce plan lui convient.

[Evangeline]

-Je crois qu'il est monté à l'étage voir Jagathaï.

Je vais a l'étage pour essayer de trouver Sawao.

Eskaryna monta à l'étage jusqu'aux chambres d'amis. Elle entendit alors la voix de Sawao parlant depuis l'une des chambres dont la porte était ouverte.

[Sawao]

-Alors tu as été un grand garçon, tu à veillé sur ta mère ?

Le voix de Jagathaï lui répondit alors.

[Jagatahaï]

-Oui, comme tu me l'a dis, j'ai fais attention que personne n'approche de la maison.

Je reste dans l'embrasure de la porte, visible, le temps que Sawao finisse sa conversation avec son fils.