EREDIR - AMARANTHE : CHAPITRE 4

Le premier coup d4erédir brisa le genou d'Aradonte et le second lui fractura la mâchoire. l'homme s'écroula alors à terre en hurlant de douleur, se tenant la jambe en tremblant.

Un souffle d'étonnement s'éleva dans toute la taverne.

Je m'adresse à la taverne dans son ensemble.

-Qui s'est déjà fait emmerder par ce pauvre type ?! Levez la main !

Une bonne dizaine de mains se levèrent dans la foule, dans un silence brisé uniquement par les cris d'Aradonte.

La tavernière quitta alors son comptoir pour s'approcher de la scène.

[Tavernière]

-Par Yondalla, vous n'y êtes pas aller de main morte.

Je me mets à genoux pour parler à Aradonte.

-C'est moins drôle quand tu tombes sur quelqu'un de plus fort que toi n'est ce pas ? Maintenant tu sais ce que ressentent tout ces gens qui viennent de lever la main. Tu utilises ta prétendue force pour asseoir ton autorité sur ces personnes et profiter d'eux sans même te rendre compte à quel point tu es misérable. J'espère que cela te servira de leçon.

*Quand je pense qu'on a risqué notre vie pour profiter des ordures comme lui. Je n'irai pas jusqu'à souhaiter sa mort mais le monde ne se porterait pas forcément plus mal si il mourrait.

Je me relève ensuite vers la tavernière et redevient plus tranquille.

-Malheureusement, certaines personnes ont le même comportement que les chiens, il faut aboyer plus fort qu'eux pour se faire entendre. Ce n'est pourtant pas faute de l'avoir prévenu...

[Aradonte]

-Fumier !! Espèce de fumier !! J'aurais ta peau !! Dit-il en grognant de douleur.

La tavernière lui donna alors un grand coup de pied dans les côtes, qui calma les ardeurs de l'homme.

[Tavernière]

-Mais ferme ta gueule !! T'as pas compris que t'avais plus à l'ouvrir ?! T'es vraiment un gros abruti !!

Elle se tourna ensuite vers Erédir.

[Tavernière]

-Par contre, à gueuler comme ça, il va finir par ameuter la garde, vous pourriez pas le sortir ? J'ai pas envie de voir les miliciens débarquer ici !

Je me relève d'un bond.

-Je m'en occupe !!

-Merci Amaranthe.

Je regarde ensuite la tavernière.

-Pardon pour le dérangement, je suis calme de nature mais ma tolérance à la connerie a ses limites.

Je me lève et attrape tout d'abord les deux sbire d'Aradonte par leur col, les soulevant de terre.

Je cherche du regard un badaud dans la taverne, proche de la porte d'entrée.

-Eyh... toi ! Tu peux ouvrit la porte s'il te plait ?

[Tavernière]

-Bah, du moment que vous me les sortez, moi ça m'arrange, ils faisaient souvent du grabuge par ici.

l'homme interpellé par Amaranthe réagit assez vite et ouvrit la porte de la taverne en la maintenant ouverte.

-Merci.

Sans ménagement, je lance littéralement les deux hommes par la porte d'entrée.

Puis j'attrape Aradonte par le col et le soulève.

-Tu choisi, sois tu sors par toi même, sois tu suis tes potes.