PRIAM REDFOX - KASPAROFF : RENCONTRE

Bahamut souffla à plusieurs reprise sur l'adamantium pour le faire rougir de plus en plus.

Kasparoff savait d'expérience que l'adamantium était incroyablement dur à travailler, même pour les meilleurs forgeron nains. Seul des maitres forgerons en étaient capable et cela nécessitait des forges spéciales construite très proche du coeur d'un volcan, où la chaleur rendait l'endroit irrespirable.

Le souffle du dragon fit rapidement monter la température et bientôt le nain suait à grosse goutte.

C'est alors que Bahamut commençait à frapper sur le bloc de métal, frappant à main nue avec une force telle que toute la salle tremblait sous ses coups. Chacun des impacts était un véritable coup de tonnerre grondant qui faisait trembler le coeur de Kasparoff.

Malgré cette incroyable force, ce n'est que par millimètres que le bloc de métal se déformait.

Sa force était telle que l'espace tremblait, la chaleur était étouffante presque insupportable. En moi grandissait la conviction qu'il fallait que la paix se fasse en ce monde, que je ferai tout pour que cette terre redevienne ce qu'elle était pour pouvoir un jour forger sur ce métal si précieux.

J'étais à présent, plus encore qu'il y a quelques instants, déterminé à ne pas tomber au combat.

*J'ai une mission et un rrrrêve. Je ne mourrrrai pas.*

Le spectacle dura longtemps, plus d'une heure, les chocs cinglant et la chaleur de plus en plus intense commencèrent à affaiblir Kasparoff qui avait du mal à rester conscient.

[Bahamut]

-Ne flanche pas !! Tu dois tenir !! Tu dois assister à la naissance de ton arme !!

Je donne tout ce que j'ai pour résister.

Kasparoff prit sur lui, même si l'exercice fut difficile il réussit à tenir bon jusqu'à ce que Bahamut ne cesse de frapper sur le bloc de métal. qui avait maintenant l'aspect d'un marteau à deux mains, encore rougeoyant.

[Bahamut]

-Retire le haut de ta tunique et ton plastron.

Je m'execute.

Bahamut approcha une griffe de la poitrine de Kasparoff et l'effleura légèrement. Le nain ressentit alors une terrible douleur à travers tout le corps, comme si quelqu'un aspirait directement son âme hors de son corps.

Du bout de son doigt, Bahamut extirpa alors une fine trainée de lumière blanche du corps de Kasparoff qu'il instilla dans le métal encore rougeoyant de l'arme.

[Bahamut]

-Dix ans de ta vie pour faire naître cette arme.

Je serre les dents et ne bouge pas.

Ensuite, Bahamut cracha un souffle de froid sur l'arme qui perdit alors sa teinte rougeâtre pour laissa paraître la blancheur de l'adamantium.

Bahamut tendit alors sa main vers Kasparoff.

[Bahamut]

-C'est fini, retournons au conclave.

J'attrape la main de Bahamut.