EREDIR - AMARANTHE : CHAPITRE 4

-Indirectement oui. Avant cette guerre je voulais devenir plus fort pour apprendre à me connaitre, savoir jusqu'où je pourrai aller, me confronter à toute sorte d'adversaire.
Mais après avoir vu la chute de Rokugan, je me suis rendu compte de la responsabilité qui m'incombait à présent. Je ne me bats plus pour moi mais pour protéger les autres. Je ne veux plus jamais ressentir ce sentiment d'échec que j'ai connu lorsque j'ai vu tout ces innocents mourir.
Je dois donc devenir plus fort, c'est pour cela que je me rend sur l'île de Tharsult. On m'a informé que le créateur des arts martiaux y vivait jadis, je vais donc essayer de trouver ce lieu où mon art est né.

[Cursevad]

-Vu la longueur du voyage j'espère que tu y trouveras ce que tu cherches... Et ton ami là, celui qui t'accompagnent hier, pourquoi il est pas avec toi ?

-Amaranthe a des ... obligations familiales qu'il doit régler. Il a préféré faire cela seul.

-Amaranthe a des ... obligations familiales qu'il doit régler. Il a préféré faire cela seul.

Après quelques secondes je reprend.

-D'ailleurs en parlant de longueur du voyage, je risque de m'ennuyer si je passe 3 semaines à rien faire donc si vous avez besoin d'un coup de main pour quelque chose n'hésitez pas, ce sera toujours mieux que de me tourner les pouces.

[Cursevad]

-Oh pour ça, ne t'inquiète pas. La route qu'on va suivre est infestée de pirate. Je nous donne pas trois jours avant de devoir sortir le fer.

-Ils commettront une grave erreur si ils s'attaquent à notre bateau.

[Cursevad]

-Pour sur, j'en serais pas à mon premier sabordeur que je mettrais au pas, et tu me semble tout apte à nous aider dans ce genre de problèmes.

-Vous pourrez compter sur moi.

je regarde l'horizon, observant cette mer infinie.

[Cursevad]

-Bon, je te laisse tranquille. Je dois aller voir si tout se passe bien. Dit-il avant de laisser Erédir à ses pensées.

Je m'accoude sur les rambardes et profite de la vue, espérant qu'il se passe quelque chose d’intéressant.

*A peine une heure que nous sommes partis et le temps se fait déjà long. Après un mois passé à combattre le mal et à voyager sur tout le continent, passer 3 semaines sur ce bateau risque d'être mon épreuve la plus difficile...*