EREDIR - AMARANTHE : CHAPITRE 4

-T'es près à partir ?

-Oui c'est bon, on peut y aller.

Je reprend toutes mes affaires et sors de la chambre et attend Amaranthe devant l'auberge, à la recherche d'une taverne où on pourra s'amuser.

Je suis Erédir à l'extérieur de l'auberge et me met moi aussi à la recherche d'une taverne accueillante.

Se baladant dans al ville, Amaranth et Erédir passèrent devant une première taverne, d'allure beaucoup moins accueillante que celle dans laquelle ils avaient posés bagages.

Le comptoir et le  comptoir, puisque c'est son nom était un bâtiment avait une forme de L qui s'élevait sur deux étages et dont le toit devait permettre de voir le ciel en de nombreux endroits. L'une des fenêtres de la façade était en morceaux et deux pauvres tabourets faisaient office de terrasse.

A l'écoute des bruits et des cris qui en provenait, l'endroit paraissait fort bien agité.

-Celle ci te convient ? Il y a l'air d'y avoir de l'ambiance.

-Oui, allons voir. On va s'amuser.

Je rentre dans la taverne.

Erédir et Amaranthe entrèrent dans la taverne.
La salle principale était assez grande pour y accueillir environ 20 personnes et c'est à peu près le nombre de badauds qui s'y trouvait actuellement, baignant dans une atmosphère enfumée et un sol assez crasseux pour y voir les traces de pas creusant la graisse et la poussière.

Des débris de mobiliers éparses ça et là témoignaient de l'ambiance bagarreuse de l'endroit et se mélangeaient à quelques tables encore en assez bon état pour soutenir les corps affalés de quelques gaillards ivres morts.

Derrière un comptoir en bois marqués par endroits par des planches de rafistolages clouées à la va vite, se trouvait une halfeline dont la capacité de gestion de l'établissement paraissait au mieux insuffisante. La petite créature aux cheveux sales et au visages rubicond, servait autant d'insultes que de boissons à ses clients.

Dans un coin se trouvait un petit panneau de bois sur lequel était accrochés quelques parchemins d'annonces diverses. Un peu à l'écart, derrière un vieux rideaux mités, se trouvait un homme qui semblait prodigués quelques soins rapides à la fiabilité douteuse. Une porte derrière le comptoir permettait de quitter la salle principale et un escalier donnait accès aux étages de l'établissement.

Je chuchote à Amaranthe.

-Tu veux t'amuser un peu ? Regarde bien !

Je m'approche de comptoir et sors une pièce de platine que je pose sur le comptoir à la vue de tous.

-Une pinte pour moi !

Dis je en m'adressant à l'halfeline. Je regarde ensuite Amaranthe.

-Prend ce que tu veux je t'invite.