EREDIR-AMARANTHE : CHAPITRE 3

[Baran]

-Comme celle d'Erédir ? Tu sais elle n'a rien de spéciale, celle que t'as confectionner le seigneur Bahamut est bien plus puissante.

-Je le sais bien, et c'est bien ça le problème. Si je venais à combattre en portant ça sur le dos je ne pourrais pas m'estimer vainqueur, j'ai accepter de la porter pour combattre les ténébreux parce que la situation l'exigeait, mais maintenant je n'en ai plus besoin.

Je ne dis rien et écoute le point de vue d'Amaranthe.

[Baran]

-Et bien... oui, je pourrais te donner une tenu identique à celle d'Erédir... mais tu es sur de toi ? C'est le seigneur Bahamut lui même qui t'as confectionner ce vêtement, tu n'en trouvera pas d'autres équivalent.

-Je le sais bien, mais je préfères me battre avec mes propres moyens. Tu n'auras qu'a la rendre à Bahamut. Tu lui dira merci de ma part mais que je n'en ai plus besoin.

-Tu m'étonneras toujours Amaranthe.

Lui dis je, amusé par la situation.

-Tu devrais pourtant me comprendre, toi qui suis la voie des arts martiaux. Je veux devenir le plus fort, mais je ne veux pas avoir à compter sur des armes ou des bidules magiques pour ça. Comment peux tu te considérer vainqueur si tu bats ton adversaire en portant une armure ou une tenue qui te rend plus fort et plus rapide ?

-Comment t'expliquer... Je mentirai si je disais que je n’éprouve aucunes satisfaction à être plus fort que mon adversaire mais ce n'est pas une finalité pour moi. Ce que je veux c'est protéger ceux que j'aime et en apprendre plus sur mes capacités et sur ce monde. Si les objets magiques peuvent m'aider à faire cela et bien je ne vois aucuns mal à les utiliser.

Je marque une légère pause puis reprend.

-Qui plus est les objets magiques que j'ai tels que cette armure ou mes anciennes armes ne m'ont pas été offertes sur un plateau d'argent. Je me suis battus pour les avoirs et je pense les avoir mérités... Donc si grâces à elles je gagne un combat que j'aurai pu perdre je ne considère pas ça comme déloyal.

-Mais je conçois tout à fait que tu ne perçoive pas les choses de la même façon et que tu préfère ne te fier qu'à ta propre force, c'est une philosophie tout à fait respectable.

[Baran]

-Bon, comme tu veux.

Baran fit alors apparaître une tenue similaire à celle d'Erédir devant Amaranthe.

-Merci, c'est parfait.

Je change de tenue et donne celle que m'a confectionner Bahamut à Baran.