ARKHEIN, CHAPITRE 3

Je regarde le quincailler.

-Si je réussi, vous m'aurez été d'une grande aide. N'hésitez pas à me retrouver si vous voulez faire affaire.

Je suis la Pie

La Pie s'arrêta avant la porte de sortie de la quincaillerie.

[La Pie]

-Tu me colle aux basques tout le long du trajet, et pas un bruit, compris ?

-Je serai à la hauteur.

Le roublard ouvrit alors discrètement la porte de la quincaillerie et inspecta la rue.

[La Pie]

-Il-y-à personne. On y va. Chuchota-t-il.

Immédiatement il sorti de l'établissement et s'engagea dans la rue.

Je suis la Pie.

Arkhein commença à suivre la Pie. Passant de zone d'ombre en zone d'ombre, de cachette en cachette, Arkhein compris très vite que La Pie connaissait les moindres recoins de la ville ainsi que le tracé et le rythme de toutes les patrouilles de la basse ville.

Je le suis où il va.

La Pie mena Arkhein jusqu'à une ruelle à l'écart du centre ville, une impasse qui donnait directement sur le mur d'enceinte de la cité haute.

[La Pie]

-Voilà le mur, on va devoir l'escalader. Chuchota-t-il tout en cherchant dans l'intérieur de son manteau.

Je regarde derrière nous si il n'y a personne.

-Une corde?

[La Pie]

-Non, j'ai mieux, plus discret. Dit-il en sortant de sous son manteau quatre barre métallique d'une cinquantaine de centimètres chacune. Il en donna alors deux à Arkhein qui put constater que chaque barre disposait d'un petit bouton à l'une de ses extrémité.

-Des sceptres inamovibles, tu connais ?

La Pie plaça alors un des sceptres devant lui et appuya sur le bouton, il lâcha ensuite le sceptre qui resta, flottant dans les airs, immobile. La pie attrapa de nouveau le sceptre et essaya de le bouger sans succès, puis il appuya de nouveau sur le bouton et put alors déplacer le sceptre normalement.

-Tu appuis une fois, le sceptre ne bouge plus, même dans le vide, tu appuis une seconde fois, il redevient libre.