KASPAROFF

Kasparoff suivi l'aubergiste dans un fin couloir bardé de porte de part et d'autre. Au total, le couloir comptait 12 portes et l'aubergiste mena le nain devant la numéro 3.

Elle en ouvrit la porte puis invita Kasparoff à entrer.

[Aubergiste]

-Voilà votre chambre.

-Je vous remerrrcie.

Je fermais la porte derrière moi, la bloquais avec mon marteau puis regardais les alentours.

La chambre était très sobre mais plutôt propre. Une unique fenêtre laissait passer la lumière du jour.

Un lit simple trônait principalement dans la pièce, un râtelier d'arme, une petite malle et une petite table sur laquelle était posé une lanterne à huile.

Je me couchai tout habillé et me laissais sombrrrrer dans le sommeil. J'avais un peu le mal du pays, c'était si différrrent de chez moi. Ces plafonds trrrop hauts, ces meubles frrrrêles... J'essayais de me concentrer sur mes objectifs pour ne pas sombrrrer dans la trrristesse.

Kasparoff s'écroula dans son lit et se laissa rapidement envahir par le sommeil. Il fut réveillé au levé du soleil par des cris et bruits de combats provenant de l'extérieur.

Je repris mes esprits et regardais par la fenêtre ce qu'il se passait à l'extérieur.

Samerium 27 tertior 248 AGG

Depuis sa fenêtre, Kasparoff pouvait voir la place centrale du village où le capitaine Menshen et ses hommes étaient en plein affrontement contre d'autres croisés de la vipère rouge.

J'essayais d'évaluer la hauteur entre le sol et la fenêtre.

La fenêtre était à environ 3m50 du sol.

J'attrapais mon marteau et fonçais coude en avant à travers la fenêtre.