ERINA : CHAPITRE 2

Dès qu'elle se l'imaginait, l'épée de Daï apparut dans les mains d'Erina.

[Suijin]

-Ne pleure pas, ce n'est pas un crime que tu commets, c'est une délivrance. Je ne vie que souffrance depuis des siècles et tu vas me délivrer de tout ça.

- C'est uniquement parce que pour vous c'est une délivrance que j'accepte de le faire mais pour moi c'est et se sera toujours un crime que je commet.

Je sèche mes larmes d'un revers de la main gauche.

- Êtes-vous sur que c'est ce que vous souhaitez ? N'avez-vous aucun doute ?

[Suijin]

-J'ai eu plus de vie que n'importe qui pour y réfléchir. J'attends ce jour depuis des années.

- Si c'est vraiment ce que vous souhaitez.

J'empoigne mon épée fermement.

- Êtes-vous prêtes ?

[Suijin]

-Plus que jamais.

Je parcours les derniers mètres qui me sépare de Suijin. Je prends alors une grande inspiration, je soulève mon épée et visant son cœur j'enfonce mon épée dans sa poitrine.

Je lâche mon épée et laisse mes larmes coulés. Je prends Suijin dans mes bras, m'assois au sol et la berce en attendant la fin.

L'épée d'Erina transperça le coeur de Suijin et tout à coup elle se sentit aspirée en arrière, alors que toute la pièce où elle se trouvait disparue.

Erina entendit alors la voix de Suijin raisonner à ses oreilles.

[Suijin]

-Merci.

Puis soudainement elle ouvrit les yeux en prenant une profonde inspiration, revenant à la réalité.

Je prends une grande inspiration puis observe autour de moi.

Erina se réveilla en reprenant son souffle comme si elle n'avait pas respirer depuis plusieurs minutes. En même temps, elle sentait une énergie douce mais très puissante s'élever en elle.

Au dessus d'elle ne se trouvait que le vide bleu du ciel, elle sentait le vent défilé rapidement sur son visage. Immédiatement, une voix familière retentit à ses oreilles, celle de Hyunckel qui la tenait dans ses bras et dont le regard fut le premier qu'Erina croisa.

[Hyunckel]

-Erina !! Erina tu vas bien ?

Erina reconnu également Daï, juste à coté d'elle puis elle remarqua deux autres personnes qui lui était complètement inconnus.
Deux hommes, l'un avait de longs cheveux noir et une allure androgyne. Il portait un gî argenté avec un pantalon de moine.



Le second avait les cheveux noir noué d'un bandeau rouge autours du front. Il portait une veste longue blanche par dessus un pantalon noir.

Sans hésiter je passe mes bras autour du cou de Hyunckel et me met à pleurer. 

Je parle d'une voix chevrotante. 

- Tu es la ? C'est bien toi ?

Je tends une main vers Daï la paume ouverte. 

- je vais bien maintenant, et vous ? Ça va ? Comment m'avez-vous trouvés ? Que s'est-il passé ?