Torak se réveilla en sursaut. Le garçon était en sueur. Il venait de faire un cauchemar, un cauchemar qui revenait chaque nuit et qui pour lui avait une signification qui le faisait souffrir énormément souffrir. En effet, son subconscient lui montrait encore et encore la mort de ses parents lorsqu'il était plus jeune. Les images étaient troubles, il ne distinguait aucun détails, il voyait juste les corps de son père et de sa mère gisant près de leur feu de camp. Torak rêver de cela depuis quelque mois, sans savoir pourquoi. Jusqu'à présent, il n'avait parler de cela à aucune personne du village elfe où il vivait, Sylphe. Il a tenté à maintes reprises d'en discuter avec Alfang, l'homme qui s'occupe de lui depuis la perte de ses parents. Il avait été un vrai père et appris à Torak les rudiments de l'art des rôdeurs. Ce dernier se débrouiller plutôt bien mais son niveau restait perfectible.
Après avoir réfléchit quelques instants, Torak se décida à parler de son rêve à son tuteur, car cette fois le rêve était aller plus loin. Il avait vu des hommes attaquaient le campement de chasse où il séjournait avec ses parents. Il savait maintenant comment ses parents était mort. Mais un doute subsistait dans son esprit. A la fin du rêve il voyait un homme brandir une hache de combat en l'air pour la laisser tomber sur son crâne. Mais il ne se souvenait pas de la suite. Il se demandait comment il avait pu survivre à cette attaque.
Après 15 minutes de marche, Torak arriva à l'orée de la forêt où était supposer se trouver Alfang. Il n'eu aucun mal à le retrouver et par chance, il était seul. Idéal pour discuter. Il s'approcha. L'homme le vit et fut surpris par l'expression du visage du jeune rôdeur.
-Qu'y a-t-il Torak? Tu ne te sens pas bien?
-Al, j'aimerai parler de la mort de mes parents, car depuis quelques mois, je fais sans cesse le même cauchemar et il concerne leur décès. Chaque soir le rêve se détaille peu à peu jusqu'à cette nuit où je l'ai vu tomber sous les coups d'assaillants. Je sais que nous étions en chasse ce jour là mais je n'ai aucun autre souvenir. Plus étrange, je me vois à la mercis d'un homme qui brandit une hache pour m'éliminer, mais le cauchemar s'arrête là et je me demande, si cela s'est passé comme me l'a montré mon subconscient, comment j'ai réussit à m'en sortir.
-Alors comme ça les souvenirs de ces évènements étaient enfoui en toi depuis le début. Tu me libères d'un poids, car je me demandais comment j'allait t'en parler, mais je n'ai jamais trouvé les mots. Tu sais maintenant que tes parents ont été assassinés lors de votre séjour dans campement de chasseur. Les assaillants ne leur ont laissé aucune chance. En ce qui concerne la fin de ton cauchemar, tu as survécu car des rôdeurs en passage dans le secteur, sont intervenus pour vous sauver. J'étais l'un d'eux. Au moment où la hache allait s'abattre sur toi, nous avons tiré sur lui. Nous ayant repéré, les brigands détalèrent, laissant les cadavres de tes parents derrières eux. Etant orphelin, tu n'avais nul part où aller. J'ai donc pris la décision de te recueillir. Mais ça tu le sais déjà. Je ne voulais pas t'en parler car ce jour-là, dans un dernier élan d'énergie et rage, tu as fait le serment de venger ta famille. Maintenant tu es suffisamment mature pour prendre tes décisions par toi même. Mais sache que ceux que tu cherches vivent loin de là. Il paraîtrait même que depuis cela, ils ont gagné en force et seraient sous la protection d'un seigneur véreux. Quoi que tu fasses, je te souhaite bon courage.
Sur ces mots, Torak couru vers le village pour préparer ses affaires. La rage l'avait envahi. Il était maintenant sûr de ce qu'il allait faire: éliminer les assassins de ces parents coûte que coûte.