EREDIR - CHAPITRE 3

[Soïchiro]

-Je n'y comprends rien... comment ai-je pus apparaître de ce monstre ? J'ai cette impression de l'avoir achever il-y-à quelques secondes à peine...

-Je ne saurai vous expliquer pourquoi vous êtes apparus de ce monstre. En le tuant, son corps s'est changé en brume et c'est de celle ci dont vous êtes apparus.
De même, si j'en crois mon maître, vous devriez être mort. A l'origine j'étais venus chercher des vestiges que vous auriez pu laisser de votre vivant, je ne pensais pas vous rencontrer en personne...

[Soïchiro]

-Ton maître ? Est-ce quelqu'un que je connais ?

-Hmmm, je ne saurai vous répondre, sans doute pas. Il s'agit de Baran, le grand dracosire d'argent, siégeant au conclave des dragons auprès du seigneur Bahamut.

[Soïchiro]

-Un dragon d'argent du nom de Baran ? J'ai connus un dragon d'argent par le passé. Il se nommait Ordrakthar, Ordrakthar Thanufel Silvariz.

-Ordrakthar vous dites ? Si je ne m'abuse il s'agit de l'ancien grand dracosire d'argent. Il est coutume que lorsqu'un nouveau grand dracosire est désigné, celui ci prend le nom de ses prédécesseurs. Le nom complet de Baran n'est autre que Baran Ordrakthar Tanufel Silvariz.

Je marque une légère pause puis reprend.

-Si vous avez connu Ordrakthar cela ne peut dire qu'une chose, vous êtes resté prisonnier du fléau depuis très très longtemps.
Si vous le désirez, je peux vous conduire auprès Baran, celui ci pourra peut être répondre à vos interrogations.

[Soïchiro]

-Le successeur d'Ordrakthar ? J'ai tuer son prédécesseur, je doute qu'il m'accueil à bras ouvert.

Mon regard s'assombris et, par instinct, me recule d'un pas.

-Vous avez tué un grand dracosire ?! Sans doute l'un des être les plus puissants de notre monde. Quelles raisons ont bien pu vous conduire à une t'elle folie ?

[Soïchiro]

-La folie c'est bien le mot. J'ai chercher à pousser mes limites, je voulais voir jusqu'où ma puissance pouvait aller. Et ce faisant j'ai tuer celui qui m'avait tout enseigner.

-Alors Ordrakthar était votre maître... et vous l’avez tué. Quand je pense que c’est son successeur, mon maître, qui m’a encouragé à partir à votre recherche pour recevoir vos enseignements.

Je ne peux m’empêcher de laisser transparaître un certain désarroi en m’appercevant que le destin est quelque chose de bien capricieux.

-Parce que oui, si a l’origine je suis partis à votre recherche, c’était dans l’espoir de pouvoir parfaire ma maîtrise de cet art dont vous êtes le maître.
Et maintenant que je vous ai devant moi, je me rend compte que l’homme à qui je dois l’art auquel j’ai voué ma vie à commis l’un des crimes les plus impardonnables.