RAÏMA MODAL

Raïma s'approcha de la porte qui n'avait rien de particulier.

Cette dernière était même déjà entrouverte.

Je l'ouvre suffisamment pour regarder de l'autre côté sans trop me montrer.

Raïma découvrit une salle entièrement vide au centre de laquelle un nain s'agitait dans une cage de fer. Le nain avait visiblement repérer l'halfelin parl'ouverture de la porte.

[Nain]

-Sors moi de là !! Je suis un voleur, comme toi ! Libère moi, et à nous deux je suis sûr que nous arriverons à mettre la main sur l'oeil du Basilic !

Je regarde dans la salle afin de voir si il y a une autre porte ou quelque chose d'autre qui pourrait être intéressant.

-Alors tu serai un collège voleur. Un nain voleur, niveau discrétion on repassera.

Dis je en m’esclaffant de rire. Je redeviens ensuite très sérieux.

-Si je te libère qu'est ce qui me dit que tu n'essaieras pas de me trancher la gorge dés que j'aurai le dos tourné ?

[Nain]

-Quel intérêt j'aurais à ça ?! Cet endroit est un vrai coupe-gorge !! C'est remplis de bestioles et de pièges. Même toi tu vas mourir là dedans. A deux ont peut s'en sortir vivant !!

*Un nain voleur ? Enfermé dans une cage alors qu'il y a un autre voleur mort de l'autre côté de la porte ? Des traces de sang qui viennent jusque là ? Oh et puis merde pas besoin de raison. Même si il dit vrai je devrai partager les mérites avec lui, je n'en ai aucunes envies.*

-Non je ne te crois pas. Toute ma vie des gens m'ont mentis pour arriver à leur fin. Alors même si tu dis vrai, tu vas payer pour l’erreur des autres.

Je retourne dans le couloir et continu mon avancé.

Raïma laissa là le nain qui se mit à vociférer et invectiver l'halfelin de tout les noms, promettant à maintes reprises qu'il le tuerait si un jour il venait à croiser son chemin de nouveau.

Raïma progressa quelques temps dans le souterrain sans rencontrer d'obstacle avant d'arriver à un brusque étranglement. Sans transition, le diamètre du tunnel se rétrécit de moitié et les parois de pierres bien alignées laissaient à nouveau place aux aspérités de la roche vive grossièrement taillée sur quelques vingt ou trente mètres.

Raïma remarqua alors, à la lueur de sa torche, que les parois sont truffés de petits orifices circulaires d'un diamètres moyen d'une dizaine de centimètres et que le sol était jonché de fragments osseux plus ou moins jaunis et de débris organiques difficilement identifiables.

En plein observation devant l'entrée du boyau, Raïma sursauta alors brusquement en entendant un petit couinement, juste derrière lui.

Je me retourne brusquement et dégaine mes armes.

Raïma se retourna brusquement, affolant de peur un petit rat qui se trouvait juste derrière lui. Pris de panique, l'animal passa rapidement entre les jambes du roublard pour filer dans par le rétrécissement du tunnel.

Le rat se précipita dans le boyau, déplaçant quelques menus débris dans sa course et, aussitôt; le bruit fit jaillir de chaque trou une sorte de grosse larve chitineuse pourvue de mandibules acérées. Assailli de toutes parts, l'infortuné rongeur eut tout juste le temps de pousser un bref couinement avant d'être mis en pièces et dévoré par les gloutonnes créatures...

Raïma réprima un frisson d'horreur et de dégoût, restant immobile jusqu'à ce que la dernière larve eut regagné son trou.

*Miam miam miam à table !!*

J'inspecte donc cette portion du couloir afin de savoir comment se déclenche le piège. Je fais attention de ne pas l'enclencher par inadvertance.