EREDIR - CHAPITRE 3

L'inéluctable esquiva de justesse le coup de pied d'Erédir et riposta en lui assénant deux violent coups de pieds en pleine poitrine.

Je me remet en garde, sur mes appuis, jambe gauche devant. Je feinte un un crochet du droit vers sa tempe de manière à ce que, pour esquiver, il ait le réflexe de transférer une partie de sa masse vers la droite. Partant, je viens le balayer de ma jambe gauche en lui assénant un low kick prenant à la foi sa jambe droite avant, au niveau de la cuisse, que sa jambe arrière gauche, au niveau de la cheville. Pour accentuer l'efficacité de mon attaque et maximiser mes chances de le faire chuter, je profite que mon bras droit soit toujours près de lui pour venir le frapper d'un coup de paume sur le haut du torse et le pousser jusqu'au sol afin de l'y écraser. Si ma tentative fait mouche j'écrase un genoux sur son torse afin de l'empêcher de se relever et lui assène des coups de poing direct à répétition.

Erédir réussit à feinté son crochet, provoquant la réaction voulue de la part de l'inéluctable. Le moine parvint alors à faucher avec violence les jambes mécaniques de la créature tout en le repoussant avec force contre le sol d'un coup de paume. 

Mais au moment où Erédir voulut écraser son adversaire du genoux, ce dernier réussit à déséquilibrer le moine et lui asséner deux coups de poing à la poitrine avant de poser ses deux mains sur son torse et générer une onde de choc qui projeta Erédir en l'air avec force.

Sans lui laisser le temps de se relever je profite d'être en l'air pour tendre mes bras vers l'avant, poings serrés, fondant sur lui en volant. J'attend le dernier moment pour effectuer une rapide, rotation de manière à arriver sur le sol pied en avant, cherchant non pas une frappe précise mais dévastatrice contre mon ennemi, misant sur cette attaque pour être là dernière.

Erédir fila vers son adversaire pour l'écraser mais l'inéluctable évita au dernier moment en se relevant derrière Erédir et en contre attaquant d'un coup de coude visant le bas du dos du moine.

Erédir roula en avant et se releva en se retournant pour éviter l'attaque de son adversaire.

Je lève ma jambe droite et vient frapper le sol à quelques centimètres de son pied avant. J'attend le moment exact où les yeux de l'inéluctable vont, par réflexe, se baisser une fraction de seconde vers ma jambe qu'il croit l'attaquer pour, dans une coordination parfaite, lui asséner mon enchaînement du cyclone du tigre.

Erédir parvint à détourner l'attention de son adversaire pour l'attaquer avec son cyclone du tigre, tournant sur lui même en réussissant à frapper l'inéluctable à cinq reprises, déformant le métal de la créature et en brisant plusieurs morceaux. 

La créature riposta quand même, recopiant à la perfection le cyclone du tigre d'Erédir qui encaissa les trois premiers coups avant de se reprendre et esquiver les deux derniers.

-Il est temps de mourir maintenant !

D'un premier coup de poing direct je viens frapper l'épaule gauche de mon adversaire afin de la lui briser. J’enchaîne par un coup de talon à son genoux droit suivi d'un autre coup de poing direct à son épaule droite et d'un second coup de talon contre son genoux gauche. Chacun de mes coups ayant pour objet de briser les articulations déjà endommagés de mon ennemi. Je termine mon enchaînent par un uppercut nimbé de la fureur du dragon directement au menton de l'inéluctable afin de séparer sa tête de son corps.

Erédir s'élança avec rage sur son adversaire, lui assénant quatre coups d'affilé qui chacun brisèrent un peu plus les articulations de son adversaire. Puis il termina avec un coup de poing en fureur du dragon qui déchoira littéralement le métal de toute la partie avant du crâne de l'inéluctable. Le corps mécanique s'effondra alors à terre avec de petits sursauts mécaniques.

J'éteins mes poings et m'étire sommairement en soufflant.

-Sacré combat, si tu n'étais pas moi j'aurai applaudis ta performance.

Dis je en laissant s'échapper un léger rictus.

Je retourne ensuite auprès de Soïchiro.

-J'ai toujours entendu dire que nous étions notre plus grand ennemi mais je ne pensais pas que ce serait si vrai un jour.