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 SHINA

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AuteurMessage
Djiyuncin
Maitre du jeu
Djiyuncin


Masculin
Age : 38


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MessageSujet: SHINA   SHINA Icon_minitimeMer 1 Mai 2019 - 3:06

Mon nom est Shina Hanabira, je suis aujourd'hui la dernière descendante d'une petite tribu Hengeyokaï de Rokugan, je vivais paisiblement dans un petit village du nom de Saziri, j'étais une jeune fille heureuse et enjouée... mais aujourd'hui, je n'espère qu'une seule chose, la vengeance...


Mais reprenons au début, que je vous raconte mon histoire. Comme je vous l'ai dis je viens d'une tribu Hengeyokaï, une race d'humanoïde capable de se transformer en animaux. Pour ma part, ma forme animale est celle du moineau, et j'adore ce pouvoir. Etre capable de m'envoler dans les airs et me déplacer au grès du vent, regarder la vie de mon village défilé depuis les airs, je passais des heures à tournoyer dans le ciel en admirant la vie paisible de ma tribu et la beauté des champs qui entouraient les habitations.


En l'an 242, j'avais déjà 15 ans et déjà je comprenais que cette vie paisible et heureuse cachait une vérité plus difficile. Notre village était reculé, presque à l'écart du monde, mais nous étions tout de même sur les terres du clan du scorpion et à ce titre nous devions taxes et paiement au seigneur de la région. Le principe est simple, les villages du clan fournissent nourritures et ressources et en échange le seigneur assure la sécurité et la protection des villages. Sur le papier ça fonctionne et la majorité des villages y trouve leur compte, mais pour nous... une tribu non humaine à l'écart du clan, qui se soucierai de notre disparition ? Personne, et le seigneur local le sait très bien. Aussi, notre protection était des plus minime, un trio de miliciens passant de temps à autre dans le village et se saoulant à la taverne avant de repartir. Je trouvais cela injuste et souvent je pestais de colère contre cet état de fait, mais la taverne de mes parents ne va pas se tenir toute seule, et j'ai bien trop de travail pour me préoccuper plus que ça de ces problèmes. Et au final, la vie restait tout de même agréable à Saziri, ponctuée de rires et de sourires.


Un jour, un homme étrange se présenta au village, nous avions rarement l'occasion d'accueillir des étrangers en voyage mais encore plus rare étaient ceux qui demandaient à pouvoir s'installer dans les environs. Venir se perdre par ici, dans un village presque exclusivement Hengeyokaï, ça ne doit pas être courant pour un humain. Toutefois, l'homme parvint à convaincre l'ancien du village et il fut autorisé à se bâtir une demeure à l'écart de la tribu, comme il l'avait lui même demander. Quelques habitants se proposèrent même de lui prêter main forte et l'homme paya rubis sur l'ongle quelques pièces d'or pour les remercier de leur aide. Rapidement, la tribu se mit à le surnommé « l'homme au jasmin » car il avait pour habitude de venir tout les jours à la taverne de mes parents pour y boire une tasse de thé, toujours le même, un thé blanc au jasmin. Il ne parlait que très rarement à quelqu'un, à part au bûcheron à qui il achetait régulièrement quelques stères de bois. Certains villageois se posaient la question, d'où tenait-il son argent ? Cet étranger ne travaillait pas et n'était pas un seigneur, il était évident qu'il possédait une certaines richesse, mais d'où pouvait-il la tenir , Et pourquoi vivre si humblement alors que l'argent ne semble pas être un soucis ? Ce genre de question, je les entendais de la bouche des clients de la taverne, mais pour ma part je ne me les posais pas trop. Pour moi cet homme n'était que « l'homme au jasmin », assez bizarre mais qui aimait le thé.


Environ un an plus tard, un autre événement vint troubler la tranquillité de Saziri, cette fois un événement qui allait marquer un tournant dans ma vie. Venant des régions du sud, un groupe de brigands attaqua notre village. J'étais en service dans la taverne quand c'est arrivé, j'ai vu un groupe d'hommes en armures montés sur des chevaux traverser la rue et fondre sur la place du village, taillant hommes, femmes et enfants sur leur passages de leurs épées. Une fois sur la place, les brigands se dispersèrent et commencèrent à piller les habitations, n'hésitant pas à massacrer ceux qui tentaient de leur résister. Rapidement, trois de ces hommes entrèrent dans al taverne, mes parents me saisirent par le bars et me cachèrent derrière le zinc de la taverne. J'entendais les clients de la taverne priant et implorant pour leur vie, puis une voix s'éleva au milieux des autres. Une voix que je connaissais. « Partez !! Quittez ce village et ne venez plus troubler sa tranquillité !! » Cette voix était celle de l'homme au jasmin, il était là, comme tout les jours, à sa table, tellement simple que je ne me souvenais même plus de sa présence. Je levais légèrement les yeux au dessus du zinc pour voir la scène et je compris qu'il n'était pas un simple étranger. Dévoilant un katana qu'il avait toujours garder cacher sous sa cape, l'homme riposta aux attaques des brigands et les tua tout les trois avec une telle simplicité... C'était incroyable. « Restez ici, je vais m'occuper des autres » Dit-il avant de sortir de la taverne. Malgré les interdictions de mes parents je sortais de l'établissement et rapidement me transformais en moineau pour voir du ciel le spectacle de l'homme au jasmin traverser les rues de Saziri en éliminant tout les brigands un à un... comme une faucheuse inéluctable qui s'abattait sur ces brigands.
De nombreuses personnes sont mortes ce jour là, des amis, des parents, des enfants, mais sans l'intervention de cet homme, c'est peut être tout le village qui aurait péri.
Nous avons pleurer nos morts mais également célébrer notre sauveur. Dorénavant, plus personne ne douterait de l'homme au jasmin, il était devenu une sorte de gardien, à part du village.
Il fallut plusieurs semaines pour que le village ne retrouve son ambiance et sa joie de vivre, et même si de l'extérieur tout semblait normal, de l'intérieur ce jour avait laisser une cicatrice indélébile.
Pendant des jours je ruminais ma faiblesse, repensant à ce que j'avais fais durant l'attaque, c'est à dire... rien. Je me suis tout simplement caché, tétanisée par la peur alors que des personnes qui m'étaient chères se faisaient sauvagement assassinées.
Mais moi j'avais de la chance, j'avais encore ma famille, mes parents. Cependant ce n'était pas le cas de certains d'entre nous, et qu'adviendra-t-il le jour où notre gardien ne sera pas là pour nous protéger ? L'homme au jasmin était notre héro, c'est vrai. Mais nous ne devions pas nous en remettre uniquement à lui.
Pour ma part, la décision était prise, je devais apprendre à me défendre. Je devais être capable de protéger moi même mon village.
C'est pour ça que je me rendis à la maison de l'homme au jasmin, j'hésitais quelques secondes mais après une grande inspiration frappait à sa porte.
« Oui, qu'est-ce que tu veux petite ? » me demanda-t-il et je pris le courage de lui répondre. « Entraînez-moi !! Je veux pouvoir me battre comme vous et protéger mon village !! »
Je m'attendais à quelques questions de sa part mais le « Non ! » sec et franc qu'il m'adressa avant de refermer sa porte me figea sur place.
Mais malgré cela, je décidais de ne pas abandonné et bien vite, tout les jours, les habitants de mon village pouvaient me voir me rendre jusqu'à la maison de l'homme au jasmin après ma journée de travail à la taverne. Ma persévérance attira petit à petit d'autres jeunes du village, désireux eux aussi de protégés leurs proches et après quelque semaines c'est une bonne vingtaine de jeunes gens qui se massait à la porte de la maison de l'homme au jasmin tout les jours.


Au bout de quelques semaines, l'homme céda. « très bien, j'accepte de vous entraîner, mais je vous préviens. Je serais très sévères, l'entraînement sera difficile et rigoureux. Je vous le dis tout de suite, certains d'entre vous abandonneront, mais pour ceux qui résisteront, je ferais de vous des combattants dignes des plus grands samouraï ! »


Et l'entraînement commença... oh oui ! Il commença même rudement et je crois bien qu'aucuns d'entre nous ne s'attendait à quelque chose d'aussi difficile. Tout les jours, presque sans aucuns repos. Je dis presque car certains jours était des jours de repos, le 2 tertior, le 22 quartor et le 17 octor, de plus la semaine du 5 heptor était une semaine entière sans entraînement. Chaque année, ces dates étaient les seules durant lesquels nous avions l'interdiction absolue de se battre et même de s'entraîner. Un jour je décidais de demander à Southern, car tel était le nom de l'homme au jasmin, que représentaient ces jours. Il me répondis simplement que les trois jours étaient des jours de célébrations et que la semaine était une semaine de deuil, mais il ne voulu pas m'en dire plus. J'appris bien plus tard les véritables significations de ces dates en trouvant un carnet que je n'aurais normalement pas du voir. J'y appris que maître Southern était autrefois un grand samouraï et qu'il avait eu 3 enfants, Deux filles du nom de Zarana et Eskaryna et un fils qui s'appelait Sawao. Les trois jours étaient les dates anniversaires de leur naissance, quand à la semaine de deuil... elle marquait le jour où Zarana et Sawao disparurent en mission. Quand maître Southern me surpris à lire son carnet, il devint fou furieux et je me souviendrais toujours de la correction que je reçus ce jour là. Maintenant, avec le temps, je comprends sa réaction, moi non plus je n'aimerais pas que quelqu'un vienne fouiller sans autorisation dans mon passé.


Pendant ce temps, au cours de l'entraînement, mes compagnons abandonnaient un à un, en à peine deux mois, nous n'étions plus que 7, les 7 derniers élèves de maître Southern qui iraient tous au terme de son entraînement.


Trois ans plus tard, en 245, j'avais grandi et on m'appelait maintenant femme plutôt que jeune fille. J'avais arrêter de travailler à la taverne pour m'adonner pleinement à mon entraînement. J'étais devenus l'une des meilleur combattante du village, et je dis pas ça pour me vanter. Mais le meilleur c'était sans conteste Gekido, il était reconnaissable à une balafre à l'oeil que lui avait infligé un jour maître Southern comme punition de son insolence. Car c'était là le défaut de Gekido, son talent l'avait rendu fier et imbu de lui même, il avait une facilité innée à apprendre les mouvements du maître et bien souvent, maître Southern le reprenait sur son comportement en désaccord avec le bushido. Gekido était fort au point qu'il commençait à délaisser son entraînement, préférant se prélasser dans la taverne ; Maître Southern lui rappelait souvent qu'un jour il tomberait sur plus fort que lui, mais Gekido était aveuglé par sa fierté et n'écoutait plus aucuns des conseils de notre maître.


Un jour, maître Southern décida d'organiser une compétition entre tout ses élèves avec à la clef, un katana pour récompenser celui qui serait vainqueur. Il s'agissait du katana qui était accroché au fond de la salle de prière du maître, celui qu'on voyait immédiatement en entrant. Gekido partait évidemment favori, osant même proposer à maître Southern de lui donner directement le katana sans en passer par toute cette « mascarade ». Mais il n'en fut rien et Gekido fut bien obliger de participer. Et c'est face à lui que je me retrouvais en finale de cette compétition. J'étais autant effrayé qu'excité par ce combat, mon cœur battait à en sortir de ma poitrine et maître Southern donna le signal du départ. Le cfombat fut rude et difficile mais au terme, j'étais vainqueur, j'avais battus le tout puissant Gekido et je venais de me hisser comme meilleur élève de maître Southern. De rage, Gekido renia l'enseignement de maître Southern et décida de quitter le village, annonçant qu'un jour il reviendrait et qu'il serait plus fort que nous tous. Mais pour l'instant, je savourais ma victoire, et je recevais le fameux katana en récompense de mon travail de ces trois dernières années. Quand j'en dégainais la lame, je pus voir un symbole gravé à la base de la lame, un symbole qui signifiait « Zarana », c'est à ce moment que je compris la valeur inestimable de ce cadeau.


Quelques semaines à peine après le tournoi, un groupe de milicien, mené par un samouraï monté sur un cheval se présentèrent au village, demandant à voir maître Southern. Cette milice arrivait au beau milieu de notre entraînement et nous interrompait sans même faire attention à nous. Rapidement je repérais Gekido, à l'arrière de la troupe de milicien et semblant éviter le regard des villageois massés tout autours de nous. Le samouraï à cheval lança alors.
«-Southern, saleté de ronin, ça fait des années que nous te cherchons. Enfin te voilà devant moi ! 
-Akashi, alors comme ça tu me cherche depuis tout ce temps... Tu n'as toujours digéré ta défaite.
-Tais-toi traître !! Tu as fuis le domaine sans autorisation ! Tu as trahis le seigneur Dunro !
-Dunro est un tyran et un lâche, il n'a rien d'un seigneur. Tu devrais toi aussi t'en rendre compte toi aussi !
-Je n'ai que faire de tes suppliques, aujourd'hui tu vas payer pour tes crimes ! Saisissez-le ! »
Alors que les miliciens s'avançaient vers notre maître, nous nous mirent immédiatement en garde, préparés à protéger celui qui nous avait tout appris. Mais de ces mots il nous stoppa et nous intima l'ordre de ne rien tenter.
« -Akashi ! Ces villageois sont innocents, ils ne savaient même pas qui ils accueillaient dans leur village et ces jeunes gens n'ont rien à voir avec nos histoires. Si je me rends, me jures-tu de ne leur faire aucuns mal ?
-Tes disciples et ce village ne m'intéressent pas, si tu te rends, tu seras condamné à mort et je te jure que ce village pourra continuer de vivre en paix.
-Très bien, alors j'accepte de me rendre, ne leur fais aucuns mal. »
Malgré nos interpellations, maître Southern accepta son sort et se rendit sans combattre. Il fut mené sur la place du village, ligoté et mis à genoux devant tout le monde. Je me souviens encore des mots d'Akashi.
« -Habitant de Saziri, vous avez sans le savoir héberger et offert asile à un traître envers le seigneur Dunro. En temps normal, la peine pour un acte de ce genre serait la destruction pure et simple de votre village. Toutefois, je n'en ferais rien et accepterais de tous vous épargner... a la seule condition que l'un de ses propres disciples ne vienne ici, lui donner la mort qu'il mérite ! »
Ces paroles eurent l'effet d'un coup de tonnerre pour nous tous, comment était-ce possible ? Ôter de nos propres mains la vie de celui qui nous avait tant appris ! De celui qui était pour nous comme un second père ! La colère vint se mêler à la peur et au désespoir dans nos cœurs.
« Alors ?! Qui va se décider ?! Ce sale ronin n'aurait-il formé que des lâches et des misérables ?! Existe-t-il une âme de courage au sein de ce village ?! » Surenchéri Akashi.
Personne ne voulait s'avancer, aucuns des villageois n'avait le courage de demander à l'un d'entre nous d'exécuter cet ordre odieux. Et maître Southern vint alors nous apaiser.
« -Pourquoi vous-ai je formé jusqu'à aujourd'hui ?! Ce n'était pas pour sauver vos familles ?! Ai-je perdus mon temps durant ces trois années de travail ?! Ces maintenant que vous devez tenir votre promesse de protéger les vôtres ! L'honneur est le maître mot du bushido ! Rendez moi fier de vous et même si je meurs aujourd'hui je continuerais de vivre au travers de vous ! Au travers des techniques que je vous ai enseigner et que vous enseignerez à votre tour !! 
-Toujours aussi talentueux pour faire de beaux discours ! Mais au final ton enseignement n'aura servi à rien. Ce n'est pas grave je vais me faire un plaisir de t'exécuter et ensuite je tuerais tout ces lâches qui se disent tes disciples. » Reprit Akashi en brandissant son katana au dessus de la tête de maître Southern.
« C'est bon je vais le faire !! »
Une voix s'éleva parmi la foule, instaurant en un instant le silence, cette voix, c'était la mienne. Je n'y croyais pas moi même, mais je ne pouvais pas laisser maître Southern mourir des mains de cet horrible personnage. Je devais protéger mon village et surtout, je devais montrer à quel point l'enseignement de mon maître était fort. Je m'avançais, les yeux pleins de larme, le souffle cours et le cœur à deux doigt d'exploser. Akashi me tandis son katana que je mis quelques secondes à saisir. Les mains tremblantes, je levais l'arme au dessus de ma tête et regardait mon maître alors qu'il m'adressait ces dernières paroles.
« -Je le savais, ça ne pouvait être que toi, Shina, la première qui frappa à ma porte pour recevoir mon enseignement. Je savais que tu aurais le courage de faire ce qu'il fallait. Tu... tu me rappelais tellement ma petite fille, ma petite Eskaryna... elle était comme toi, toujours souriante et enjouée, curieuse de tout. C'est pour ça que j'allais tout les jours boire ce délicieux thé au jasmin que tu prépare si bien, tu étais le rayon de soleil de ma journée, m'aidant à me remémorer les moments heureux de mon passé en compagnie de mes enfants. Shina, crois toujours en toi, tu as le même tempérament que mes enfants, tu as le tempérament des vainqueurs. Un jour, tu seras une grande samouraï et tu voudras voyager, ce jour là, avant de partir, vas prier à l'autel qui se trouve dans ma demeure et tourne trois fois l'îdole. »
Je ne pouvais retenir mes larmes et la tristesse qui déformait mon visage pendant que mon maître me racontait tout ça.
« -Shina, ne pleure pas. Je suis heureux que ton visage soit le dernier que je verrais avant de mourir, mais je ne veux pas qu'il soit triste. Je veux mourir avec le visage de la petite fille souriante et enjouée qui me rappelait ma petite Eskaryna. Je veux te voir heureuse pour mourir en paix. »
Respirant un grand coup, je lâchais le katana d'une main pour sécher mes larmes sur mes joues. Puis je repris l'arme fermement et me forçais à sourire. Je me remémorais tout les bons moments passés avec mon maître afin de maintenir mon sourire. Puis d'un coup j'abattais mon arme sur mon maître et je mettais fin à ses jours.
Je restais tétaniser un instant, pendant qu'Akashi reprenait son arme.
« -Le traître est mort, justice est enfin rendue. Nous pouvons partir » Et alors que le samouraï et ses hommes repartaient, je m'effondrais à genoux en libérant tout les cris te toutes les larmes de mon corps. Rapidement, les pleurs de mes compagnons d'armes et des autres villageois vinrent se mêlés aux miens.
Nous pleurâmes de longues minutes, inconsolables malgré nos familles qui tentaient de nous consoler. Mes parents avaient beau me serrer de toutes leur forces dans leurs bras, je ne pouvait m'empêcher de pleurer encore et encore.


Le lendemain, le village donna une grande cérémonie pour honoré la mort de maître Southern et décision fut prise de lui ériger une statue en son nom sur la place du village. Nous savions qu'il s'agirait là d'un travail de longue halène pour un village si petit et sans ressources que le nôtre, mais c'était le moins que nous pouvions faire pour honorer notre maître et notre héro.


Encore trois ans passèrent, en 248, le jour de l'achèvement de la statue de maître Southern. Il nous fallut trois années pour enfin la terminée. Elle avait coûtée beaucoup d'argent à notre communauté mais tout le monde avait accepté la pauvreté pour permettre d'élever ce monument. C'est ce jour que je décidais d'annoncer mon départ à mes parents. J'avais pris ma décision depuis déjà longtemps mais j'avais attendu ce jour avant de l'annoncer. J'avais décider de quitter le village, j'expliquais à mes parents que les souvenirs qui j'y avais étaient trop douloureux, que je voulais voir autre chose et mettre l'enseignement de mon maître au service d'une cause juste. Je leur cachais toutefois que mon but premier était de retrouver Gekido, que je tiens entièrement responsable de la mort de maître Southern.
Mes parents tentèrent brièvement de me retenir mais ils abandonnèrent rapidement cette idée.
Alors que j'étais sur le départ, je me souvenais des paroles de mon maître. Aussi décidais-je de me rendre à sa demeure, nous l'avions laisser en place depuis toutes ses années. Les murs étaient moisis et des toiles d'araignées avaient élus domicile dans toute la maison. Reprenant les paroles de mon maître je m'agenouillais pour prier devant son autel, puis je tournait trois fois l'idole. Un mécanisme se déclencha alors et une trappe s'ouvrit au pied de l'autel. J'y trouvais une véritable fortune, des milliers de pièces d'or, des pièces de platine et bien d'autres. Il s'agissait là du dernier héritage de mon maître, qu'il avait décider de me léguer si je venais à vouloir quitter le village. Je ramenais ce trésors au village, Une telle fortune permettrait au village de se relever de ces 3 ans de pauvreté,n encore une fois grâce au héro de Saziri. Je gardais toutefois une partie du trésors pour moi et l'utilisa pour m'acheter tout ce qui pourrait m'être nécessaire à mon voyage, enfilant mon armure et empoignant mon katana je me mis alors en route à travers Rokugan.


Quelques mois plus tard, dans un port de l'est du continent, j'entendis des rumeurs. Parlant d'un groupe de mercenaires, dirigés par un homme balafré du nom de Gekido. Après une enquête, je finis par apprendre que Gekido avait prit un bateau en direction de l'est, il était apparemment très rechercher par le seigneur local et avait décider de fuir jusqu'à un autre continent, très loin vers l'est. Sans attendre, je m'offrais moi aussi une place sur un bateau en partance pour le continent de Faërun, à plusieurs semaines de voyage par la mer. Au terme de ce voyage, j'arrivais au port de de la Porte de Baldur et je commençais mes recherches. Passant de port en port j'espérais trouver l'endroit où avait débarquer Gekido mais mes recherches restaient infructueuses. Il me fallut presque trois ans pour retrouver la trac de Gekido, au port de Luskan, dans le froid nordique du continent où j'entendis enfin son nom. Un brigand, du nom de Gekido et marqué d'une balafre sur l'oeil. Les rumeurs parlent d'un tel homme et de ses hommes qui attaqueraient les caravanes marchandes entre Mirabar et Longueselle, deux petits villages de l'autre coté du bois de Padhiver. Je venais de trouver ma prochaine destination, Mirabar pouvait être rejointe en quelques jours en suivant la route qui longeait la Mirar vers le nord-est. Le froid du nord rendait la région dangereuse mais je ne pouvais plus reculer. Mirabar était ma prochaine destination

Nous sommes le 34 quartor 252, et encore une fois je pars à la traque de celui qui est à l'origine de tout, celui qui seul, pourra assouvir ma soif de vengeance.  
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