LAURIAN NARAËN

[Lidda]

-Le première chambre, il-y-à une armure avec les armoiries de Chrisdal, surement son propriétaire qui dirige le groupe.

Avec la même voix:

- Va dans le deuxième et tue les trois je vais dans la première, je tue les deux subalternes et je t'attends pour interroger le chef. Ca te va ?

[Lidda]

-Tu compte l'interroger ? Je pensais simplement les éliminer et quitter les lieux discrètement.

-On ne sait jamais, il y en a peut être d'autre à nos trousses, ce serait intéressant de savoir ce qu'ils savent de nous, histoire de ne pas être surpris plus tard. Mais on le tuera après...

[Lidda]

-Comme tu veux, je te laisse te charger de lui alors, mais tâche d'être discret. J'aimerais partir d'ici sans que l'aubergiste ne soit alerté.

Je fais un hochement de tête et ouvre la porte de la chambre ou le chef se trouve en faisant le moins de bruit possible.

Alors que Lidda entrait dans l'autre chambre, Laurian pénétra dans celle abritant le chef supposé de l'escouade.

La chambre était spacieuse et disposant de trois lits simple chacun affublé d'une table de chevet avec un bougeoir. Une pâle lueur lunaire éclairait faiblement la chambre par les fenêtres.

La pièce disposait également d'une table basse, de deux armoires, d'un grand coffre, d'un râtelier sur lequel était disposé trois épées longue ainsi qu'un bouclier marqué des armoiries du seigneur Chrisdal.

Les trois portoirs à armure étaient occupés, deux par des armures de cuir cloutées et la dernière par une armure d'écailles, elle même décorée d'armoiries.

J'essaye de déterminer qui est le chef, avec les objets aux alentours. Si ce n'est pas concluant, j’essaye de déterminer qui est le plus âgé, et je le considérerai comme chef. Pendant mon observation, je ferme la porte et sors mon épée toujours en minimisant mes bruits et mes gestes.

Laurian ferma la porte et dégaina son arme dans la plus grande discrétion. Rien ne permettait de différencier le grade des trois hommes installés dans leur lit mais l'un des trois se démarquait d'une bonne dizaine d'années de plus que les deux autres.

Je me dirige vers un des deux jeunes, lui tranche la gorge avec l’arme tout en apposant ma main sur sa bouche pour éviter qu’il émette un son.